Tania Gombert

#JusteTania

La reine Elisabeth II était-elle féministe ?

Image de Tania Gombert

Tania Gombert

Partager :

Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

La Reine Elisabeth II a régné sur le Royaume-Uni et d’autres pays du Commonwealth pendant plus de six décennies, et son rôle en tant que chef de la monarchie britannique a été considéré comme un symbole de stabilité et de continuité. Cependant, la question de savoir si la reine Elisabeth II était féministe a été soulevée à plusieurs reprises au fil des ans, et il existe des arguments pour les deux côtés.

D’un côté, certains peuvent dire que la reine Elisabeth II n’était pas féministe, car elle n’a jamais publiquement pris position en faveur des droits des femmes et des égalités des sexes. En outre, sa devise « No Complain, No Explain », qui signifie ne pas se plaindre ni fournir d’excuses, peut être considérée comme une attitude non-féministe. Les féministes prônent souvent la prise de parole pour dénoncer les inégalités et les injustices, ce qui est en opposition avec l’approche silencieuse et stoïque de la reine.

Cependant, d’un autre côté, il est possible de considérer que la reine Elisabeth II a eu un impact féministe à travers son rôle et son influence. En tant que femme leader, elle a brisé le plafond de verre en montrant ce qu’une femme peut accomplir dans un rôle traditionnellement tenu par des hommes. En outre, la reine Elisabeth II a travaillé dur pour remplir ses devoirs et s’acquitter de ses obligations, montrant un engagement envers son rôle et son pays qui peut être considéré comme féministe.

Il est important de noter que la reine Elisabeth II a vécu et régné à une époque où les attitudes et les perspectives envers les femmes étaient très différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui. Au cours de son règne, la reine a assisté à des changements sociaux importants, notamment la libération sexuelle et les mouvements féministes des années 1960 et 1970. Bien qu’elle n’ait pas été activement impliquée dans ces mouvements, il est possible de considérer qu’elle a eu un impact indirect en donnant l’exemple d’une femme leader forte et déterminée.

En fin de compte, la question de savoir si la reine Elisabeth II était féministe est complexe et n’a pas de réponse simple. Cependant, il est indéniable que son rôle en tant que femme leader et sa longue durée de vie ont eu un impact sur les perspectives et les attitudes envers les femmes dans le monde entier.

On Key

Related Posts

Transformer une déception et rester enthousiaste

Parfois je m’emballe et je tombe de haut. Je sens tellement vite ce qui pourrait m’aligner que la chute surprend toujours un peu. Pourtant, chaque déception me renvoie à ce que je veux vraiment créer dans ma vie et dans ma carrière. L’alignement revient dès que je respire, que je me recentre et que je refuse de me trahir. Et je finis toujours par rebondir, plus lucide, plus forte et plus déterminée que la fois d’avant. Et si cette fois-ci encore, la redirection était en réalité le début de quelque chose de beaucoup plus juste ?

Assurance : comprendre son rôle dans la crise sociale

L’assurance est devenue un pilier central de l’épargne et de la protection sociale, bien au-delà du simple contrat que l’on signe par obligation. Elle irrigue l’économie réelle, finance les entreprises, soutient les retraites et amortit les chocs sociaux. Elle se retrouve aujourd’hui au cœur des tensions sur la Sécurité sociale, de la réforme des retraites et de l’explosion des risques climatiques. Elle révèle les fragilités de notre modèle tout en offrant des leviers puissants pour construire un avenir plus résilient. Elle mérite enfin d’être regardée comme un acteur stratégique, et non comme une ligne anonyme sur un relevé bancaire.

42, l’IA et le sens de la vie… numérique

Dans l’univers de Douglas Adams, 42 n’est pas une réponse magique, c’est un miroir tendu à notre obsession de vouloir tout expliquer par le calcul.
L’histoire de Deep Thought ressemble dangereusement à notre façon de poser des questions à l’IA en oubliant de travailler le sens, le contexte et la responsabilité humaine.
Face à des acteurs comme Elon Musk, xAI, Grok ou même des écoles comme 42, la vraie question n’est pas ce que la machine peut faire, mais ce que nous acceptons de lui déléguer.
Pourtant, aucune IA ne décidera à notre place de ce qu’est une société juste, inclusive et soutenable, même si ses réponses paraissent brillantes.
Alors, au lieu de chercher notre 42 dans la technologie, il est temps de redevenir pleinement responsables des questions que nous posons au monde numérique comme au monde réel.

Transformation digitale : transformation ou agitation ?

Dans un monde où tout le monde parle de transformation, peu de dirigeants osent encore poser la question du sens. Beaucoup confondent mouvement et progrès, empilent les projets digitaux sans jamais interroger leur impact humain et sociétal. La transformation devient alors un décor moderne qui cache des organisations fatiguées, verticales et déconnectées de leurs propres équipes. Une organisation qui change ses outils sans questionner sa culture, sa gouvernance et sa mission ne se transforme pas, elle se relooke. Alors la vraie urgence n’est plus de “faire digital”, mais de décider pour quoi, pour qui et vers quel type de société nous voulons vraiment aller.

Assumer sa complexité : la force du leadership métissé

Je ne suis pas une somme de rôles, je suis un fil rouge. Tout ce que je fais, tout ce que je partage, naît du même endroit : mon métissage. Il est ma boussole, mon moteur, ma cohérence. Assumer sa complexité, c’est refuser de se réduire à un titre ou à une case, c’est revendiquer le droit d’être plurielle sans être éparpillée. Parce qu’au fond, la vraie cohérence ne se trouve pas dans la simplification, mais dans l’alignement entre ce que l’on fait, ce que l’on pense et ce que l’on est.

La reine Elisabeth II était-elle féministe ?
Retour en haut