42, l’IA et le sens de la vie… numérique

Dans l’univers de Douglas Adams, 42 n’est pas une réponse magique, c’est un miroir tendu à notre obsession de vouloir tout expliquer par le calcul.
L’histoire de Deep Thought ressemble dangereusement à notre façon de poser des questions à l’IA en oubliant de travailler le sens, le contexte et la responsabilité humaine.
Face à des acteurs comme Elon Musk, xAI, Grok ou même des écoles comme 42, la vraie question n’est pas ce que la machine peut faire, mais ce que nous acceptons de lui déléguer.
Pourtant, aucune IA ne décidera à notre place de ce qu’est une société juste, inclusive et soutenable, même si ses réponses paraissent brillantes.
Alors, au lieu de chercher notre 42 dans la technologie, il est temps de redevenir pleinement responsables des questions que nous posons au monde numérique comme au monde réel.

Assumer sa complexité : la force du leadership métissé

Je ne suis pas une somme de rôles, je suis un fil rouge. Tout ce que je fais, tout ce que je partage, naît du même endroit : mon métissage. Il est ma boussole, mon moteur, ma cohérence. Assumer sa complexité, c’est refuser de se réduire à un titre ou à une case, c’est revendiquer le droit d’être plurielle sans être éparpillée. Parce qu’au fond, la vraie cohérence ne se trouve pas dans la simplification, mais dans l’alignement entre ce que l’on fait, ce que l’on pense et ce que l’on est.

Oracles d’écran : l’IA au prisme de la science fiction

Bien avant d’entrer dans nos outils de travail, l’intelligence artificielle s’est installée dans nos imaginaires, portée par des films comme 2001, l’Odyssée de l’espace, Terminator ou Matrix. Pendant longtemps, ces récits ont fabriqué un fantasme de machine toute puissante, autonome, presque magique, qui se réveille un matin pour se retourner contre l’humanité. Aujourd’hui, le vrai pouvoir de l’IA se joue plutôt dans les architectures invisibles de contrôle, les modèles de scoring, la surveillance douce et les plateformes qui redéfinissent ce que nous voyons ou non. La science fiction a eu le mérite d’allumer les warnings, mais elle parle rarement de gouvernance, de justice sociale, de droits fondamentaux et de responsabilité politique. L’intelligence artificielle n’est pas un destin écrit à l’avance, c’est un choix collectif que nous devons assumer en adultes, loin des seuls fantasmes de cinéma.

Le règne du temps court ou pourquoi nos ambitions collectives s’effondrent

[Billet d’humeur]
On ne parle plus de sens, on parle de place. Le temps court a tout envahi, jusque dans nos causes les plus nobles. Chacun avance ses pions, soigne son image, calcule son instant.
La sincérité se perd dans le vacarme des ambitions bien placées.
Et moi, je regarde ce jeu d’ombres en me demandant quand on a cessé de croire à l’intérêt collectif.

Innover sans s’épuiser : la nouvelle sobriété du marketing

Innover sans s’épuiser, c’est choisir la qualité plutôt que la quantité. Le marketing du futur sera lent, sobre et humain.
La data éthique et la sobriété numérique redonnent du sens à la performance. Moins de bruit, plus d’impact : voilà la nouvelle équation du marketing conscient.

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