Les Choses humaines : autopsie d’un viol, d’un monde, du pouvoir, de l’amour, de nous
Un viol. Un procès. Une société qui préfère les apparences à la vérité. Karine Tuil, dans Les Choses humaines, dissèque bien plus qu’un fait divers : elle révèle les silences d’un monde façonné par le pouvoir masculin, les compromis familiaux, et la violence sociale des privilèges. Ce roman m’a percutée. Parce qu’il parle de justice, de féminisme, de mères qu’on croit fortes, et d’amours qu’on n’arrive pas à quitter. Parce que Mila, celle à qui tout arrive, c’est aussi le prénom de ma fille.