Le Parfum, récit controversé… et pourtant un de mes livres préférés

Partager :

Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

Le Parfum: Histoire d’un meurtrier est un roman de l’auteur allemand Patrick Süskind publié en 1985. C’est l’histoire d’un parfumeur du XVIIIe siècle nommé Jean-Baptiste Grenouille, qui possède un odorat exceptionnel mais est dénué d’empathie et de toute forme d’humanité. Le livre examine les conséquences de son obsession pour la création de parfums uniques et sa descente dans la folie et le meurtre.

Depuis sa publication, Le Parfum a reçu des critiques mitigées. Certains critiques ont loué l’écriture captivante de Süskind et la description détaillée des odeurs, tandis que d’autres ont critiqué le manque de développement des personnages et la violence gratuite du récit.

D’un point de vue féministe, Le Parfum peut être critiqué pour son représentation des femmes. Dans le livre, les femmes sont souvent décrites de manière objectivante et sont réduites à des objets de désir pour les hommes. Cela peut être vu comme une manifestation du sexisme et de la misogyny sous-jacente dans la société. De plus, la plupart des personnages féminins dans le livre sont soit des victimes passives, soit des figures antagonistes, ce qui peut être considéré comme un stéréotype sexiste.

Il est également important de noter que le livre peut être vu comme une critique de la société du XVIIIe siècle et de ses attitudes envers les femmes. Cependant, cette critique peut être interprétée de manière différente selon la perspective de chaque lecteur. Certains peuvent voir cela comme une critique de la société patriarcale oppressante, tandis que d’autres peuvent y voir une réflexion sur la nature humaine et les limites de la moralité.

En conclusion, Le Parfum de Patrick Süskind est un livre complexe qui offre une variété d’interprétations possibles. Bien qu’il ait été acclamé pour son écriture et sa description de l’odorat, il peut également être critiqué pour sa représentation des femmes et la violence gratuite du récit. Les lectures féministes peuvent considérer que le livre reflète les attitudes sexistes et misogynes de la société, tandis que d’autres peuvent le considérer comme une critique de la société patriarcale et de ses attitudes envers les femmes.

On Key

Related Posts

42, l’IA et le sens de la vie… numérique

Dans l’univers de Douglas Adams, 42 n’est pas une réponse magique, c’est un miroir tendu à notre obsession de vouloir tout expliquer par le calcul.
L’histoire de Deep Thought ressemble dangereusement à notre façon de poser des questions à l’IA en oubliant de travailler le sens, le contexte et la responsabilité humaine.
Face à des acteurs comme Elon Musk, xAI, Grok ou même des écoles comme 42, la vraie question n’est pas ce que la machine peut faire, mais ce que nous acceptons de lui déléguer.
Pourtant, aucune IA ne décidera à notre place de ce qu’est une société juste, inclusive et soutenable, même si ses réponses paraissent brillantes.
Alors, au lieu de chercher notre 42 dans la technologie, il est temps de redevenir pleinement responsables des questions que nous posons au monde numérique comme au monde réel.

Transformation digitale : transformation ou agitation ?

Dans un monde où tout le monde parle de transformation, peu de dirigeants osent encore poser la question du sens. Beaucoup confondent mouvement et progrès, empilent les projets digitaux sans jamais interroger leur impact humain et sociétal. La transformation devient alors un décor moderne qui cache des organisations fatiguées, verticales et déconnectées de leurs propres équipes. Une organisation qui change ses outils sans questionner sa culture, sa gouvernance et sa mission ne se transforme pas, elle se relooke. Alors la vraie urgence n’est plus de “faire digital”, mais de décider pour quoi, pour qui et vers quel type de société nous voulons vraiment aller.

Assumer sa complexité : la force du leadership métissé

Je ne suis pas une somme de rôles, je suis un fil rouge. Tout ce que je fais, tout ce que je partage, naît du même endroit : mon métissage. Il est ma boussole, mon moteur, ma cohérence. Assumer sa complexité, c’est refuser de se réduire à un titre ou à une case, c’est revendiquer le droit d’être plurielle sans être éparpillée. Parce qu’au fond, la vraie cohérence ne se trouve pas dans la simplification, mais dans l’alignement entre ce que l’on fait, ce que l’on pense et ce que l’on est.

Prendre la parole sans perdre son âme : l’art de communiquer avec impact

Prendre la parole n’est pas une question de volume, mais de justesse. Ce n’est pas dominer l’espace, c’est y créer une résonance. Entre authenticité, posture et stratégie, la communication devient un art d’équilibre.
Sur scène comme sur LinkedIn, tout se joue dans la présence, pas dans la performance. Parce qu’un discours percutant ne se mesure pas au ton, mais à l’intention. Et si parler, finalement, c’était surtout apprendre à écouter ?

Oracles d’écran : l’IA au prisme de la science fiction

Bien avant d’entrer dans nos outils de travail, l’intelligence artificielle s’est installée dans nos imaginaires, portée par des films comme 2001, l’Odyssée de l’espace, Terminator ou Matrix. Pendant longtemps, ces récits ont fabriqué un fantasme de machine toute puissante, autonome, presque magique, qui se réveille un matin pour se retourner contre l’humanité. Aujourd’hui, le vrai pouvoir de l’IA se joue plutôt dans les architectures invisibles de contrôle, les modèles de scoring, la surveillance douce et les plateformes qui redéfinissent ce que nous voyons ou non. La science fiction a eu le mérite d’allumer les warnings, mais elle parle rarement de gouvernance, de justice sociale, de droits fondamentaux et de responsabilité politique. L’intelligence artificielle n’est pas un destin écrit à l’avance, c’est un choix collectif que nous devons assumer en adultes, loin des seuls fantasmes de cinéma.

Le Parfum, récit controversé… et pourtant un de mes livres préférés
Retour en haut