Quelle puissance ces mots pour panser des maux !

Quelle puissance ces mots pour panser des maux !

Loin de moi de l’idée m’improviser critique littéraire.

 

Il est des livres qu’on met du temps à lire, non pas par sa difficulté de lecture, puisqu’il recèle de pépites d’humour et de formules fortes mais par la réflexion qu’il nous invite à avoir.

 

Quand j’ai acheté le livre « Racée », de Rachel Khan, je ne savais pas à quoi m’attendre.

J’ai vu qu’il déchaînait les débats, qu’il attisait autant les foudres que les critiques positives.

Tout ce que je savais c’est qu’il tombait à pic pour moi, alors que je suis en pleine crise de la quarantaine, accompagnée sans doute d’une crise de baby blues et le tout en période de crise sanitaire…

En somme un ensemble de crises qui m’amènent à me concentrer sur des sujets qui me touchent en profondeur : mon melting-pot de cultures, mon métissage, « mon collectif intérieur ?»

J’ai lu mots à maux le livre Racée de Rachel Khan pour recueillir le point de vue d’une autre personne à culture si mixte.

 

Bounty ou négresse ? Alors la métisse, choisis ton camp !

 

Un choix cornélien. Comment choisir son appartenance quand on réunit en soi différentes cultures ? « Il est impossible de choisir sa communauté sans renier une de ses identités. Alors nous voici rejeté par chacune des communautés qui composent notre être, parce qu’on se refuse à choisir un clan.»

Mais est-ce parce qu’on n’a pas choisi un clan ou parce qu’aucun clan ne nous considère comme l’un de leur ?

« Le mutant trouve sa singularité dans la non appartenance.»

 

Avant de lire ce livre, je ne mesurais pas le poids des mots, surtout ceux que Rachel Khan qualifie de « mots fourre-tout, qui ne vont nulle part »

J’ai pour habitude de toujours lier les mots à un contexte, et ce n’est qu’ainsi qu’ils prennent leur vrai sens.

Néanmoins j’oubliais que certains de ces mots ont été créés pour répondre à un contexte.

Et je l’ai compris grâce à l’exemple du vivre ensemble : « Le vivre ensemble reste le placebo d’une pensée qui ne panse rien ».

Pour paraphraser un des passages du livres, cette lecture m’a mis face aux injustices, aux humiliations et trahisons qui ont jalonnées ma vie et qui me font refoulées une violence et colère intérieure. Maintenant laissons place à la réparation. Je vais les considérer ces mots qui réparent. J’ai désormais plus de matière pour y réfléchir.

Quelle puissance ces mots pour panser des maux !

Loin de moi de l’idée m’improviser critique littéraire.

 

Il est des livres qu’on met du temps à lire, non pas par sa difficulté de lecture, puisqu’il recèle de pépites d’humour et de formules fortes mais par la réflexion qu’il nous invite à avoir.

 

Quand j’ai acheté le livre « Racée », de Rachel Khan, je ne savais pas à quoi m’attendre.

J’ai vu qu’il déchaînait les débats, qu’il attisait autant les foudres que les critiques positives.

Tout ce que je savais c’est qu’il tombait à pic pour moi, alors que je suis en pleine crise de la quarantaine, accompagnée sans doute d’une crise de baby blues et le tout en période de crise sanitaire…

En somme un ensemble de crises qui m’amènent à me concentrer sur des sujets qui me touchent en profondeur : mon melting-pot de cultures, mon métissage, « mon collectif intérieur ?»

J’ai lu mots à maux le livre Racée de Rachel Khan pour recueillir le point de vue d’une autre personne à culture si mixte.

 

Bounty ou négresse ? Alors la métisse, choisis ton camp !

 

Un choix cornélien. Comment choisir son appartenance quand on réunit en soi différentes cultures ? « Il est impossible de choisir sa communauté sans renier une de ses identités. Alors nous voici rejeté par chacune des communautés qui composent notre être, parce qu’on se refuse à choisir un clan.»

Mais est-ce parce qu’on n’a pas choisi un clan ou parce qu’aucun clan ne nous considère comme l’un de leur ?

« Le mutant trouve sa singularité dans la non appartenance.»

 

Avant de lire ce livre, je ne mesurais pas le poids des mots, surtout ceux que Rachel Khan qualifie de « mots fourre-tout, qui ne vont nulle part »

J’ai pour habitude de toujours lier les mots à un contexte, et ce n’est qu’ainsi qu’ils prennent leur vrai sens.

Néanmoins j’oubliais que certains de ces mots ont été créés pour répondre à un contexte.

Et je l’ai compris grâce à l’exemple du vivre ensemble : « Le vivre ensemble reste le placebo d’une pensée qui ne panse rien ».

Pour paraphraser un des passages du livres, cette lecture m’a mis face aux injustices, aux humiliations et trahisons qui ont jalonnées ma vie et qui me font refoulées une violence et colère intérieure. Maintenant laissons place à la réparation. Je vais les considérer ces mots qui réparent. J’ai désormais plus de matière pour y réfléchir.

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