Transformer une déception et rester enthousiaste

Parfois je m’emballe et je tombe de haut. Je sens tellement vite ce qui pourrait m’aligner que la chute surprend toujours un peu. Pourtant, chaque déception me renvoie à ce que je veux vraiment créer dans ma vie et dans ma carrière. L’alignement revient dès que je respire, que je me recentre et que je refuse de me trahir. Et je finis toujours par rebondir, plus lucide, plus forte et plus déterminée que la fois d’avant. Et si cette fois-ci encore, la redirection était en réalité le début de quelque chose de beaucoup plus juste ?

Transformation digitale : transformation ou agitation ?

Dans un monde où tout le monde parle de transformation, peu de dirigeants osent encore poser la question du sens. Beaucoup confondent mouvement et progrès, empilent les projets digitaux sans jamais interroger leur impact humain et sociétal. La transformation devient alors un décor moderne qui cache des organisations fatiguées, verticales et déconnectées de leurs propres équipes. Une organisation qui change ses outils sans questionner sa culture, sa gouvernance et sa mission ne se transforme pas, elle se relooke. Alors la vraie urgence n’est plus de “faire digital”, mais de décider pour quoi, pour qui et vers quel type de société nous voulons vraiment aller.

Assumer sa complexité : la force du leadership métissé

Je ne suis pas une somme de rôles, je suis un fil rouge. Tout ce que je fais, tout ce que je partage, naît du même endroit : mon métissage. Il est ma boussole, mon moteur, ma cohérence. Assumer sa complexité, c’est refuser de se réduire à un titre ou à une case, c’est revendiquer le droit d’être plurielle sans être éparpillée. Parce qu’au fond, la vraie cohérence ne se trouve pas dans la simplification, mais dans l’alignement entre ce que l’on fait, ce que l’on pense et ce que l’on est.

Le règne du temps court ou pourquoi nos ambitions collectives s’effondrent

[Billet d’humeur]
On ne parle plus de sens, on parle de place. Le temps court a tout envahi, jusque dans nos causes les plus nobles. Chacun avance ses pions, soigne son image, calcule son instant.
La sincérité se perd dans le vacarme des ambitions bien placées.
Et moi, je regarde ce jeu d’ombres en me demandant quand on a cessé de croire à l’intérêt collectif.

Les nouveaux visages du pouvoir : et si le leadership de demain était métissé ?

Le pouvoir change de visage : fini la domination, place à la reliance. Le leadership métissé incarne un modèle plus humain, ancré dans la complexité du monde. Le métissage n’est pas qu’une question d’origine, mais une posture ouverte, consciente et collective. Le monde est déjà métissé : le pouvoir doit désormais en refléter la diversité. Ce leadership relie les différences, crée du sens et redonne au collectif sa force. C’est un appel à gouverner autrement, avec lucidité, courage et humanité.

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